ça tousse

L’école publique en question
Dans une lettre ouverte, les élus de l’opposition s’interrogent sur la mauvaise santé de l’école publique de l’Odet et, surtout sur le rejet d’une demande de subvention exceptionnelle rejetée lors du dernier conseil municipal.

Aurore Queffelec-Bozec, Jérôme Patier et Jean-marie Duchemi.

« Les élus de l’opposition souhaitent alerter l’équipe municipale, au lendemain du dernier conseil et du vote des budgets, sur la situation délicate que traverse l’école publique communale. Notre souhait est, au-delà d’une réponse laconique, qu’un réel débat s’instaure sur cette question, et non une réponse classique du maire, car » c’est compliqué comme d’autres dossiers « En effet, il faut déplorer une baisse des effectifs depuis 3 ans ; Ce constat apporte un certain nombre de questions. »
« En premier lieu, la pérennité de l’école publique, les raisons de cette désaffection et les réponses à apporter pour éviter de perdre un nouveau poste d’instituteur. Pour rappel, un poste a été supprimé à la dernière rentrée scolaire. Nous pensons, bien sûr, également aux intérêts du personnel du groupe scolaire de l’Odet, dont certains postes dépendent du nombre d’enfants scolarisés. »
« Ensuite le réel soutien de la mairie, au vu du vote du budget, à son école communale. Une subvention exceptionnelle de 800 € ayant été refusée à l’école publique pour un voyage de fin d’année. En d’autres temps (1996), un contrat d’association a été passé entre la mairie et l’école privée afin de permettre la pérennité de celle-ci. Aujourd’hui, la donne tend à s’inverser. Il paraît impensable que l’équipe municipale actuelle composée en partie de salariés et de retraités de l’éducation nationale ne défende pas plus l’institution scolaire communale.  »

En conclusion. « Nous pouvons regretter une mise en concurrence des deux écoles, l’intérêt final étant la jeunesse de Gouesnac’h et de tous ses écoliers. »