• Photo : François CosquéricLa Maison d'artistes au manoir de Squividan (Clohars-Fouesnant) a ouvert ses portes au public.

    L'exposition est consacrée Aux gens de Cornouaille. Parmi les oeuvres exposées... une fouesnantaise en costume du Pays qui a inspiré Michel Lahuec, maire. Il a cité un auteur, Jean-François Brousmiche, évoquant les fouesnantaises :

    " Elles étaient du Pays du beau sexe. Elles avaient généralement des traits d'une parfaite régularité, une fraîcheur peu commune et une pointe de mystère. "

    Le tableau peint par Madeleine Fié-Fieux en est un bel exemple.


  •  Le comité d’administration de l’association intercommunale Foën-Izella s’est réuni pour renouveler les postes au sein du nouveau bureau. 

     

    Nouveau bureau

    Sans surprise, le bureau est reconduit. À la présidence on retrouve le fouesnantais Jean-René Canévet. Confiance renouvelée également à l’équipe du secrétariat formée par Yvonne Nicolas, Henriette Caving et Charlotte Cornec ainsi qu’à celle qui s’occupe de la trésorerie, Eliane Goardet et Madeleine Breton (adjointe).

    Le comité a évoqué la récente disparition de René Bleuzen, rédacteur assidu des pages consacrées à Bénodet dans le bulletin semestriel Foen Izella.

    Un bulletin à la fin juin

    La réunion fut l’occasion de faire le point sur les articles destinés au prochain bulletin (n° 39) à paraître dans le courant du mois de juin prochain. Entre autres, Beg-Meil raconté par Jean-René Canevet, la translation du cimetière de Gouesnac'h par François Cosquéric, la bonne dame de l'école publique de Clohars-Fouesnant par Philippe Rivière, le cimetière de Pleuven par Gilbert Lennon...

    L'affaire Nédelec

    Par ailleurs, il a été rappelé le « Spécial Alain Nédélec » édité par l’association en 1989, à l’occasion de la commémoration du bicentenaire de la Révolution, Foën Izella faisait paraître « L’affaire Nédélec, ou la révolte du Pays Fouesnantais en 1792 ». Parrainé par l’Institut Culturel de Bretagne, ce fascicule était épuisé. Sa réédition reprend le texte initial, augmenté d’une documentation, d’articles et d’une partie consacrée à l’histoire de Kerbader.

    Le bulletin « Spécial Alain Nédélec » est disponible auprès du secrétariat. Contact tél. : 02 98 57 22 73 (Yvonne).

     


  • STATION DE KERAMBRIS 

    La station de traitement des algues vertesL’enquête publique sur le projet d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) de Kerambris vient de s’achever. Plusieurs remarques ont été formulées à ce sujet dans la presse. Roger Le Goff, président de la communauté de communes du Pays fouesnantais tiens  à apporter quelques explications.

     

    " La prolifération des algues vertes sur nos plages est une véritable pollution que nous devons combattre par tous les moyens. C’est pourquoi la CCPF s’est engagée simultanément sur deux projets.

     

    ·        Le premier, de loin le plus important, en lien avec Concarneau Cornouaille consiste à éradiquer à terme ce fléau par une reconquête de la qualité de l’eau au travers d’un programme d’actions préventives sur les bassins versants concernés. Ce dossier a reçu un avis favorable de l’ensemble des partenaires (Etat, financeurs, élus locaux, monde agricole et associations).

    ·        Le deuxième consiste à traiter les échouages d’algues vertes qui continueront à polluer nos plages pendant quelques années car le processus, aussi ambitieux soit-il, ne permettra pas de résoudre ce problème à court terme. D’autre part le dimensionnement de cet équipement correspond aux échouages les plus importants que nous avons connus sur les plages de Fouesnant, la Forêt Fouesnant et Concarneau. Enfin cet équipement traitera également les déchets verts issus de notre déchetterie, actuellement transformés sur la plateforme, soit en mélange avec les algues vertes, soit seuls lors des années avec peu d’échouages.

     

    Dans tous les cas la station de compostage va diminuer très nettement les nuisances olfactives constatées actuellement puisque de fait seront mélangés dans cette usine les algues vertes et les déchets verts. "

    Le bruit. Plusieurs mesures vont être ou ont été prises comme un merlon antibruit de 5 m de hauteur, des avertisseurs de recul et des broyeurs moins bruyants.

    Le trafic routier actuel est connu, mais sur moins de 1 000 poids lourds/jour, seuls 5 à 10 % fréquentent le site de Kerambris. La construction de l’usine n’a pas pour vocation à augmenter le trafic sur la route Fouesnant/St-Evarzec, puisque les algues provenant de Concarneau transiteront par la route de Carn Yann sur laquelle la CCPF et le Conseil Général étudient un itinéraire de déviation entre le giratoire de Kerambris et le carrefour de Carn Yann.

    Le coût annoncé dans le dossier d’enquête publique n’a pas changé. L’ensemble des investissements présentés dans le dossier est estimé à 4 millions d’euros HT, mais les travaux de l’usine de compostage des algues vertes sont bien évalués à 3,5 millions d’euros avec une participation à hauteur de 80 %, soit 2,8 millions d’euros.

    Concernant la prise en charge des coûts de traitement, la CCPF depuis plusieurs années a décidé, par principe de solidarité avec les communes littorales, de prendre à sa charge les coûts de traitement des algues échouées sur les plages du Pays Fouesnantais ; par contre les algues échouées à l’extérieur de notre territoire (Concarneau) seront facturées à un tarif qui prendra en compte le coût d’amortissement et d’exploitation de l’équipement.

    Contrairement à ce qui a été annoncé par certains détracteurs, ce n’est pas le budget Ordures Ménagères qui supportera cette charge mais le budget principal. Il n’y a donc aucune répercussion sur la redevance Ordures Ménagères.

    Enfin la santé n’est pas un élément qui a été occulté, bien au contraire, les traitements de l’air proposés sont bien connus et ont prouvé leur efficacité depuis des décennies, notamment sur les stations d’épuration qui rejettent les mêmes types de substance. L’H2S tant redouté n’a jamais pu être détecté par les appareils en limite de site. En effet, les gaz se volatilisent tellement rapidement qu’aucun appareil ne peut les mesurer. Pour autant l’air sera traité afin de faire chuter les émanations olfactives. De même toutes les eaux usées sont et seront récupérées dans les lagunes aérées en contrebas et expédiées via le réseau d’assainissement à la station de Pen Fallut à Fouesnant. "

     

    " Kerambris reste et restera un site industriel comme il l’a toujours été. Nous avons déposé ce dossier dans le but d’améliorer le traitement de nos déchets afin de limiter au maximum, pour le personnel de la CCPF, du centre de tri et pour les riverains, les nuisances constatées à ce jour. C’est pourquoi je me suis toujours efforcé de communiquer sur ce dossier en toute transparence et à ce titre je reste favorable à la mise en place d’un comité de suivi sur ce dossier. "

     

                                                                                                 





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