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Lettres à Marie Corentine
Gouesnach
Alain Marie Coustans poilu de la Grande Guerre
Une exposition. Pour marquer la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918, ce dimanche 11 novembre, au restaurant scolaire.
13 février 1913. C'est à ce moment-là que Alain Marie Coustans reçoit sa lettre de mobilisation pour la guerre. Il est affecté au 262e régiment d’infanterie. Février 1913. A Kermao, il laisse son épouse Marie-Corentine et leurs trois enfants.
Alain Marie Coustans (à gauche) sur une photo de 1915.
31 août 1916. Alain Marie Coustans est porté disparu avec 36 autres soldats. Durant 3 années, il fait parti des disparus. L’un de ses camarades de tranchée mettra un terme à cette incertitude de disparition en témoignant : Alain Marie Coustans a été tué par balle durant un combat à Estrée-Deniecourt, le 31 août 1916.
32. C'est l'âge de Alain Marie au moment de son décès.
1915-1916. Marie Corentine conservait au grenier, dans une valise, les lettres de Alain Marie.
Les courriers (extraits). Source Ouest-France...
Voir l'exposition au restaurant scolaire.
27 septembre 1915. Il écrivit (sic) à son épouse, Marie-Corentine : « les bosches ont sautés nos tranchés… J’étais au milieu... »
27 septembre 1915. « Mon camarade Louis Nader est en dessous la terre, il n’est pas encore trouvé. »
20 décembre 1915. « Je pense aller en permission avant la fin du mois de janvier… Et, je crois que le cidre est venu bon. »
18 mars 1916. « je suis 1 an plus vieux aujourd’hui à finir mes 31 ans. Et je désire de voir 32... » Etc.
Vendredi 9 novembre 2018, pluie et tempête à Gouesnach François Cosquéric