• Benodet

    Avant - Après : le quai l’Herminier
    L’Odet venait lécher à marée haute les propriétés riveraines de l’estuaire de l’Odet. À ce moment-là, seul un chemin piétonnier de contre-halage, ouvert au public, permettait de longer la rive en direction de la Pointe de Kergaït. À marée basse, les bateaux étaient échoués sur la grève. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    Le 8 mai 1970. Avec le renfort de remblais, l’estuaire a été en bonne partie effacée pour la construction d’un terre-plein. Inauguré le 8 mai 1970, il prendra le nom de « quai l’Herminier » en hommage au commandant du sous-marin Casablanca qui s’illustra durant la seconde guerre mondiale, entre autres en quittant le port de Toulon lors du sabordement de la flotte. L’inauguration concrétisée par une plaque commémorative, était présidée par l’épouse de feu Jean l’Herminier, assistée par Jean Maréchal, conseiller municipal de Benodet et ancien officier-marinier à bord du Casablanca. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    Les travaux d’aménagement ont transformé le paysage de carte postale. La cale n’existe plus et, le terre-plein devenu un parking est utilisé entre autres par les clients des établissements commerciaux desservis à partir des quais.
    Le pardon de Bénodet organisé le premier dimanche du mois de septembre reste d’actualité. Après la messe du pardon, les fidèles se retrouvaient autrefois devant l’église Saint-Thomas où étaient dressées les tentes à camelotes, le manège à chevaux de bois… Depuis la construction du terre-plein, les manèges et autres loteries du pardon ont déménagé dans la partie nord du quai l’Herminier.

    François Cosquéric


  • L’association des plaisanciers de Gouesnac’h

    La 16e assemblée générale. De 70 mouillages, on est passé à 88 mouillages dans l'Odet. Cliquer pour agrandir la photo.

    Plaisanciers de Gouesnach

    Plaisanciers de Gouesnach13. C'est le nombre d'inscrits sur la liste d'attente de l'association. En 2015, attribution de 6 mouillages d'après le renouvellement des membres.

    Plaisanciers de GouesnachVérifications d'usage : 3 autres bouées vont être attribuées. Quant aux 2 bouées disponibles au plan d'eau de Sainte-Barbe, elles sont en attente de réponses.

    Plaisanciers de GouesnachResponsabilité pénale de l'association, suite à des problèmes constatés sur un mouillage déplacé pour libérer le chenal de navigation. Après expertise, les éléments du mouillage s'avèrent défectueux.

    Plaisanciers de GouesnachRéflexion sur « la dizaine d’adhérents qui ne fait pas les réparations demandées sur ses mouillages. Quand ce n’est pas la confirmation de ceux qui ont fait réparer. » Le président propose sur une base forfaitaire d’inclure les travaux d’entretien dans le montant de la cotisation annuelle. Proposition effective dès le 1er janvier 2017, avec renouvellement systématique des travaux sur les mouillages individuels, par tiers et sur 3 ans.
    88. C'est le nombre de mouillages dans l’Odet que gère l'association des plaisanciers de Gouesnach.                                                        Nombre indéterminé. À Pors-Keraing, il est demandé à chacun d’identifier son annexe.                                                                      300. C'est le montant en € du don à la SNSM

    Tiers. Reconduction du tiers sortant : Michel Cosquer, Hervé Louboutin, Alain Mao et Jacqueline Begora.

    François Cosquéric


  • Benodet

    Avant - Après : la batterie du Coq
    Batterie côtière. De nos jours, la butte du fort du Coq évoque les animations estivales organisées par la municipalité. Autrefois, comme tant d’autres ce site était dédié à la protection du littoral. De forme circulaire fermée par un muret, la batterie côtière de Benodet était armée de deux canons et ses feux permettaient de protéger la baie ainsi que l’entrée de l’estuaire de l’Odet. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    En 1848, ce qui restait du bâtiment de la batterie en ruine est vendu à un particulier. Au second empire, il est à nouveau question de renforcer le dispositif militaire.                   En 1862, une nouvelle batterie est associée à une guérite en pierre, une poudrière et un corps de garde. C’est celle que l’on connaît de nos jours.
    En 1926, le docteur Heitz-Boyer sollicite le ministère de la marine, pour louer la batterie de Benodet. Elle lui servira à entreposer les matériaux pour la construction de sa villa Ker-Madalen. Le bail esst renouvelé 3 ans plus tard pour utiliser ce site pour « la culture de plantes médicinale »… Plus tard, les bâtiments sont à l’abandon et, des familles en mal de logements vont les squatter. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.
    En 1958, les services de l’Etat signent un bail de location avec le Yacht-club de l’Odet qui s’y installe pour mener à bien ses activités nautiques, organiser ses réunions et remises de prix. Quant à la butte, elle sert à l’YCO pour implanter les supports des pavillons de navigation… Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    Jusqu’en 1988, où la préfecture maritime annonce la mise en vente du fort du Coq. La proposition de prix n’étant pas satisfaisante, des enchères publiques sont organisées. Échaudée à maintes reprises au cours des décennies précédentes par des offres d’acquisitions faites à l’Etat, la municipalité de Benodet est sur les rangs. Enfin, 2 années plus tard le fort du Coq entre dans le patrimoine de la commune.

    François Cosquéric


  • Fouesnant

    Avant - Après : la fontaine de la place de l’église
    L'eau potable. Le premier branchement d’eau potable sur la commune de Fouesnant a été effectué chez un particulier, le 27 janvier 1956. Il faudra encore attendre quelques années pour satisfaire toutes les demandes des familles qui, on peut le comprendre voulaient éviter les corvées d’eau. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    Pour s’approvisionner, tout un chacun devait aller puiser son eau au puits le plus proche ou à la fontaine publique. Conscient des problèmes sanitaires, en 1883, le conseil municipal a fait construire sur la place du bourg une fontaine publique, dont les eaux proviennent d’une source. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.
     

    Cette fontaine remplaçait avantageusement une autre source d’approvisionnement : la fontaine Saint-Pierre, située derrière l’église. Tant bien que mal, elle servait à l’alimentation des habitants et remplissait le lavoir public. Mais, il était de notoriété publique que la qualité de ses eaux laissait à désirer car elle prend sa source sous le cimetière qui entoure l’église. De plus, la situation de cette fontaine en contrebas des habitations n’était pas faite pour la préserver de l’écoulement des eaux de pluie. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    En 1804, le maire de Fouesnant demandait de supprimer le cimetière actuel du chef-lieu. La décision de créer un nouveau cimetière dans le Verger du presbytère, devenu alors propriété communale, fut prise en 1910 et celle de transformer l’ancien cimetière entourant l’église en place publique, en 1921.

     

    Depuis 1975, la gestion des eaux (eau potable et assainissement) est confiée à la Lyonnaise des eaux. La commune est approvisionnée par l’usine de Pen al Lenn et, en complément du 1/4 restant consommé par la population, par deux captages d’eau souterraine à Kerourgué et Kerasploc’h.

    François Cosquéric


  • Benodet

    Avant - Après : la mode des bains de mer
    La mode des bains de mer a fait la réputation de la station balnéaire de Benodet. Autrefois, aux beaux jours les cabines avaient toute leur place sur le sable fin de la plage du Trez.

    Plage du Trez, les habitués retrouvaient leur emplacement et leurs voisins d’une année sur l’autre, pour implanter la cabine en bois, alors que d’autres préféraient la cabine en toile pour se protéger du soleil. C’était le terrain de jeu des élégantes. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.
     

    Un peu en retrait de la plage du Trez, un gamin veille sur le troupeau de vaches de la race Pie-Noire qui broute tranquillement une parcelle en herbe. Deux mondes cohabitent.


    Le front de mer est encore préservé des villas. Mais, le tourisme naissant va dynamiser l’urbanisation et transformer le village de pêcheurs. D’abords, avec la construction des maisons de maîtres à proximité de la côte sur des parcelles de choix, avec vue sur mer ou sur l’estuaire de l’Odet.

    Le bourg s’étoffe au même titre que le Meneyer et bien d’autres quartiers qui s’ouvrent aux lotissements. Le tourisme apporte son lot de modernisme. Les anciens chemins douaniers se sont transformés en cheminement piétonnier. D’autres chemins de terre sont aménagés en rues pour desservir les villas, qu’elles soient des habitations principales ou secondaires. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    En 1924, la route de la corniche de l’Estuaire est ouverte aux automobilistes. Plus tard, la création de voies nouvelles offre de nouvelles opportunités urbanistiques : avenue de la Mer, avenue Bouilloux-Lafont, route de Fouesnant… Benodet se métamorphose pour s’adapter au tourisme.

    Dans le même temps, la pêche réduit ses activités et le monde paysan tend à disparaître dans la zone littorale. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

    François Cosquéric