• Transmettre devient un plaisir

    Poète amateur

    Gouesnac'h


    Rencontre avec Patrick Malaviale


    Comment êtes-vous venu à la poésie ? Deux personnes m’ont vraiment marqué dans la passion que j’éprouve pour la langue française en général et les mots en particulier. La poésie fait partie de moi. On démonte les pièces et, parfois on les remplace. Je compare la poésie à ma formation de mécanicien automobile. Mon premier métier. Il y a 5 ans je me suis interrogé : plutôt que de laisser mon travail dans un tiroir, pourquoi ne pas en faire profiter le plus grand nombre de personnes ?
    Une première action caritative ? Ma maman a toujours œuvré pour les chiens guides d’aveugles. C’est le fil conducteur de la soirée que je propose vendredi prochain. De nombreuses associations ont besoin d’être aidées. Plutôt que de donner une poignée à plusieurs d’entre elles, je préfère offrir une pelleté à une seule. Mes recherches m’ont amenée à contacter Mme Pitot, la présidente départementale de l’association des Chiens guides d’aveugles. Elle-même atteinte de cécité. C’est la première fois que j’organise une action caritative.
    Allez-vous en rester là ? Écrire, c’est une chose. Transmettre devient un plaisir, surtout lorsqu’on aime le contact avec les autres. La soirée poésie à Gouesnac’h trouvera un écho un peu plus tard. Des contacts avec des municipalités vont m’amener à dévoiler ma poésie ailleurs. Bien modestement, je souhaite m’ouvrir vers les autres. J’ai obtenu l’accord pour animer des soirées poésies dans deux communes, l’une est située dans le Pays fouesnantais et, l’autre du côté de Douarnenez.

    François Cosquéric

    « Chiens guidesLa soupe est bonne »