3. Depuis 3 ans, Ibtisseme Azzour officie dans sa pâtisserie, au centre bourg où, elle propose également un point relais. Ce service assuré à la clientèle, ou non, de la pâtisserie «D’ici et d’ailleurs» représente la remise en main propre d’une vingtaine de colis par jour.
50. Durant les mois de novembre et de décembre, la distribution journalière peut atteindre entre 40 et 50 colis. Un service de proximité très apprécié.
0. Son agresseur ne mérite pas mieux. Agressée verbalement, Ibtisseme a décidé de mettre un terme au contrat de Point relai auquel elle est liée avec Chronopost. Le préavis étant d’un mois. Néanmoins, elle ne va pas porter plainte à la gendarmerie.
« Vendredi matin, j’avais fermé ma boutique, comme affichée sur la porte et, ceci pour répondre à des obligations personnelles. Je travaille seule et, je n’ai pas d’autres possibilités. Mécontent de trouver la porte close, un monsieur me l’a fait comprendre. Je l’ai rappelé au téléphone pour m’en excuser. »
L’incident mineur pouvait en rester là. Mais, en venant récupérer le colis dans l’après-midi, il ne s’est pas privé de renouveler ses griefs. Pour éviter de rentrer dans un conflit, Ibtisseme lui a demandé de sortir de la pâtisserie en entendant son agresseur assurer : « je suis chez moi, rentre chez toi. »
Lu sur Facebook, des messages entre autres...
David Rouxel. Tout mon soutien de la part de ton facteur.comportement désolant mais malheureusement de plus en plus récurent. Bon courage.
Didier Duluard. Je comprends que tu aies envie d'arrêter. Rendre service aux gens et se faire agresser même verbalement,est inadmissible. Ne pas porter plainte ,c'est lui donner raison. Te faire peur, afin que tu arrêtes de rendre service aux habitants,qui eux vont se retrouver pénalisés à cause d'un voyou. Tu as tout le soutien des habitants et du mien.