• La chapelle du Perguet et sa nef Romane

    Benodet

    1590. L'existence de la paroisse de Perguet est notifiée dans le premier atlas français (édité par le théâtre françois) daté de 1590 où, figurent berchet et benodet, seuls noms du littoral, entre l'Île-Tudy et Concarneau.                                                                                            Du nom de la Sainte-Irlandaise Berchet, devenu au fil du temps Perguet, sans doute une déformation de la prononciation locale.

    1878. Dans une délibération datée du 15 août 1876, le conseil municipal demande à changer le nom de la commune, au prétexte de la confusion avec Perguet du lieu de rendez-vous fixé à Benodet, lors du recensement des chevaux. Mac Mahon, président de la république lui donnait satisfaction, le 15 mars 1878, date de naissance de la commune de Benodet.

    PerguetLe calvaire du XVIe siècle a été restauré suite à des actes de vandalisme. Saint Laurent et son grill ont été sculptés dans le fût du calvaire. Cest le deuxième patron de l'ancienne paroisse du Perguet, dont le pardon est célébré le second dimanche du mois d'août.

     

    Perguet

     

     

     

    L'ossuaire (photo ci-contre). A ses pieds, une tombe où repose les anciens prêtres de la paroisse.

    PerguetSainte Brigitte (photo ci-contre), Berc'het (en breton) est la sainte éponyme de la chapelle du Perguet. Née en 452 à Fouchard, diocèse d'Armach, elle mourut en 523 au monastère de Kildare. La vie et les légendes se rapportant à Sainte-Brigitte sont remplies de miracles. En Bretagne, elle est évoquée pour les femmes en couches ou stériles, les jeunes mères qui souhaitent allaiter leur enfant.

    Perguet

    L'architecture Romane saisissante de la nef et de l'arc triomphal s'ouvre sur un choeur de style gothique flamboyant.

    Perguet

     

    La nef. De part et d'autre, trois travées d'arcades constituent la nef.

    Perguet

     

     

     

     

     

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    Perguet

    Les vitraux. Ils ont été créés par Kim Em Jong, en 2000.

     

    François Cosquéric


  • Pont l'Abbé

    Le chemin de halage

    De 1848 à 1907, la construction du chemin de halage se fera en cinq phases de travaux. Du port jusqu'à la Pointe de Rosquerro le cheminement mesure deux kilomètres. Au début du siècle dernier, deux heures suffisent à la dizaine de haleurs pour rejoindre le port de Port de Pont l'Abbé.

     Balade sur le halage

     

     

     

     

    Le chemin de halage s'ouvre aux haleurs. Son utilité maritime est mis à mal par la flottille de bateaux à vapeurs qui commencent à supplanter les voiliers. Alors que le transport en chemin de fer se développe (la ligne Quimper-Pont l'Abbé fut inauguré en 1884), à Loctudy on observe l'émergence de l'avant port. Aux lendemains de la seconde guerre mondial, le port de Pont l'Abbé perd ses activités. La plaisance émerge.

    La digue. A l'entrée du halage, la digue (ci-dessous) permettait le déchargement des bateaux. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

     

     

     

     

     

    Le menhir de Penglaouic. Le Sud du Pays bigouden compte de nombreux monuments mégalithiques. Daté entre 3 000 et 2 000 avant Jésus-Christ, le menhir de Penglaouic (ci-dessus, visible à partir de la digue) témoigne du niveau de la mer depuis la période Néolithique.

     

    La Maison blanche. Juste après la digue et à l'amorce du chemin de halage, un anneau scellé dans le rocher facilitait l'amarrage des bateaux offrant l'occasion aux mariniers d'aller se désaltérer dans l'estaminet. L'occasion également de négocier le coût du halage jusqu'au port de Pont-l'Abbé.

    Le moulin de Pors-Moro. C'était l'un des moulins à marée qui fonctionnaient dans l'estuaire. Ce moulin fut reconstruit sur une digue au XIXe siècle. Son positionnement lui permettait de tourner, même à marée basse.

    François Cosquéric


  • Douarnenez

    L'île Tristan longtemps mystérieuse

    L'île Tristan

    Longtemps inaccessible pour le commun des mortels, l'île Tristant a été ouverte au public grâce au Conservatoire du littoral qui en devint le propriétaire en 1995. Auparavant, les 5 hectares de l'île étaient la propriété des Richepin (1911), de la Conserverie (1860)...

    L'île TristanLe jardin exotique. C'est un dépaysement avec ses palmiers, magnolias, camélias et fuchsias. A une certaine époque ces plantations représentaient l'exotisme. De nos jours, beaucoup moins.

    Comment visiter ? Découvrir l'île dans le cadre des "visites flâneries", avec transport en bateau et visite avec le gardien du site. Accès libre des quais à marée basse. Pour visiter l'ensemble de l'île Tristan, réservation obligatoire à l'office de tourisme de Douarnenez.

    François Cosquéric


  • Le radôme classé monument historique

    Pleumeur-Bodoun (22)

    10 juillet 1962. Dans la salle de contrôle du CTS, les techniciens  entrent en contact téléphonique avec le radôme d'Andover (Maine) où sont réunis leurs homologues américains.

    Avant le radôme, la visite du musée

    Manipulateur Morse. En 1837, Samuel Morse (1791-1872) un chercheur américain invente un code fait de traits et de points. En tant que télégraphiste agréé, ça me tenait à coeur de mettre en ligne ce type de manipulateur que j'ai pu utiliser à maintes reprises.

    Appareil photographique Kodak. En 1888, l'invention de la pellicule souple permet à Georges Eastman (1854-1932) de commercialiser et de développer au XXe siècle un système photographique sous la marque Kodak. Exit les problème d'encombrement des plaques grâce à la pellicule souple. 

     

    .............Téléphone Ader, 1880.

     

     

     

    Téléphone mural, système Bailleux, 1893........................

     

    ..............Téléphone Ericsson - Colombes, 1925.

     

     

    La bouée cylindrobitronconique est utilisée par des fonds jusqu'à 1 000 mètres, pour une force portante d'une tonne..........................

     

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    La suite de la visite se fait au coeur du radôme.

    François Cosquéric


  • Le jardin d'acclimatation

    Quimper (29)

    Le jardin de la retraite était jadis, la propriété des chanoines de la cathédrale de Quimper. Aujourd'hui, il fait parti du patrimoine de la ville et, à ce titre il est entretenu par le service des espaces verts.

    A proximité de la place Saint-Corentin. Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

     

     

     

     

    L'entrée du jardin se découvre dans la rue Elie Fréron.

     

     

     

     

     

    Côté Est, le jardin est adossé aux remparts et à une tour datant du XIIIe siècle. La dernière tour...

     

     

     

     

     

    Le jardin de palmiers.

     

     

     

     

     

    Le jardin subtropical.

    Le plan du site.

     

     

     

     

     

    Xanthorrhoea preissii (Australie) ci-dessus et à gauche.              Trachycarpus wagnerianus (palmier miniature de Chusan - Asie).

    Le jardin sec.

    François Cosquéric





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